Blues du dimanche soir
Ça commençait comme un dimanche soir classique :
- une mini bonne femme qui a mal aux dents et qui pleurniche,
- un petit bonhomme qui enchaîne les bêtises tellement il est énervé,
- un moyen bonhomme qui pleure de fatigue (faire du vélo jusqu'à épuisement, ça ne pardonne pas...)
- et un grand bonhomme qui soupire du malaise du dimanche soir (c'est une maladie chronique chez monsieur avec des poussés aiguës par moments, mais c'est une autre histoire...).
Pas la peine de préciser que dans des conditions pareilles, je me sens généralement lasse et que je préfèrerais me mettre au lit avec un bon bouquin plutôt que de subir ce vague-à-l'âme communicatif...
Et bien ce soir, ma ténacité a été remerciée par :
- mon fils : "ouaiiiiiis!!! de la soupe de pâtes!!! ch'uis trop content!"
- et par le hasard qui a fait que mon "pain de ce jour" soit aussi beau et bon, avec une mie tellement alvéolée... c'était jubilatoire!
Je n'irais pas jusqu'à dire que dorénavant je vais aimer les dimanches soirs mais, à l'avenir, je noircirai moins le tableau, c'est promis.
Edith.